L’avenir du Développement durable : une vraie éthique de la responsabilité

Olomouc (République tchèque), 29 octobre 2015

Lorsqu’on s’interroge sur les qualités du “bon prospectiviste” ou d’une bonne équipe de prospective, on mesure la nécessité de disposer autant de créativité que de rigueur et surtout d’allier profondeur d’analyse du système, longueur et largeur de vue, transdisciplinarité, volonté stratégique, donc action, volonté et capacité technique de mise en œuvre. Lorsqu’on agit dans le domaine public, on y ajoute également le détachement des contingences et échéances politiques, nécessaires à assurer l’indépendance de la réflexion prospective. Professeur émérite du Conservatoire national des Arts et métiers à Paris, l’économiste Jacques Lesourne, ancien titulaire de la Chaire de Prospective industrielle estime, quant à lui, que le critère fondamental de qualité en prospective, c’est l’honnêteté intellectuelle. De leur côté, les promoteurs de l’État du Futur, les pilotes du Millennium Project, Elizabeth Florescu et Jerome C. Glenn, notaient également dans leur rapport 2015-2016 que, malgré la crise de 2008, qui a révélé leur importance, les questions éthiques continuent à ne pas être suffisamment prises en compte dans les choix des décideurs  [1]. L’honnêteté, qui génère la confiance, ou l’absence d’honnêteté, qui fait perdre cette confiance, me paraissent aujourd’hui au cœur de la problématique du développement durable. Et de son avenir. Je vais essayer de le montrer au travers de deux exemples, vécus personnellement, pour en tirer quelques principes et pistes concrètes [2].

1. Manipulation technologique et empoisonnement efficient

Personne ne sera surpris que je prenne mon premier exemple dans ce qu’on appelle aujourd’hui l’affaire – ou le scandale – Volkswagen-Audi, qui a revêtu une dimension mondiale depuis que 18 septembre 2015, date à laquelle l’Agence américaine de Protection de l’Environnement (US Environment Protection Agency – EPA) a dénoncé l’attitude du groupe leader mondial de l’automobile en ouvrant une enquête auprès du Département de la Justice des États-Unis. A l’origine de ces investigations, on retrouve une ONG américaine dénommée International Council on Clean Transportation qui avait elle-même confié à la West Virginia University une étude sur le niveau de pollution comparé des moteurs diesel aux États-Unis et en Europe. Or, les tests réalisés par les chercheurs dans des conditions de circulation réelles ont révélé des niveaux de pollution bien plus élevés (entre 35 et 20 fois plus hauts que la limite légale selon les modèles) que ceux annoncés par le constructeur. Dès lors, l’EPA Californie a informé Volkswagen et Audi de leur violation du Clean Air Act en constatant le fait que les modèles vendus aux États-Unis depuis 2009 (soit environ 482.000 véhicules) disposaient d’un logiciel qui détournait les normes d’émissions établies par l’EPA. Contrairement à ce qu’on nous laisse régulièrement entendre, les normes des États-Unis sont bien plus strictes que celles qui sont en vigueur en Europe [3]. Le communiqué de l’EPA a produit une réaction en chaîne puisqu’il s’est avéré bien vite que l’ensemble des moteurs, soit plus de 11 millions de voitures, équipaient ces véhicules, au niveau mondial, du dispositif tricheur. Outre les dégâts financiers sur les différentes bourses mondiales, c’est une catastrophe économique qu’induit la chute de confiance irréversible vis-à-vis du groupe leader allemand.

Si j’ai choisi cet exemple, c’est parce qu’il constitue un événement flagrant illustrant mon propos. C’est aussi parce que j’en comprends bien les effets individuels, étant moi-même personnellement affecté par cette affaire.

En effet, à la date du 24 mai 2013, j’étais, pour la première fois, après 40 ans de fidélité à une marque française, entré, comme l’indiquait la lettre de bienvenue, dans le monde Audi ! Le message était clairement inscrit sur les documents qui m’avaient été remis ce jour-là : Audi San Mazuin Namur me remerciait de la confiance que je leur témoignais. Il fallait que je sache, écrivaient-ils, que ma satisfaction est leur priorité absolue [4]. La livraison du véhicule était présentée comme une expérience spéciale, et probablement l’était-elle, avec un véritable décorum et quelques salamalecs.

Ma motivation de ce changement était clairement le choix d’un véhicule écologique et efficient. Le modèle était une AUDI A4 Berline TDIe (pour Efficiency), 2 litres, 136 ch, avec une émission annoncée sur le bon de commande de 112 g de CO2 au kilomètre (Norme de dépollution suivant la directive 94/12/CE : EU5), en déplacements mixtes, consommation 4,3 l. (1999/100/CE).

Après avoir, durant les années qui précédaient cet achat, réduit la puissance du moteur de mon véhicule pour diminuer ma consommation de carburant et limiter les émissions, je dois bien reconnaître que cette nouvelle AUDI me rendait un plaisir de conduite tout en m’inscrivant dans la logique de durabilité pour laquelle je plaide régulièrement. Habitant en milieu rural, j’effectue de nombreux déplacements en voiture. Même si je suis un utilisateur régulier du train pour me rendre à Bruxelles et à Paris, je réalise plus de 30.000 kms par an en voiture. Divers contacts avec mon concessionnaire AUDI durant une vingtaine de mois me donnèrent quasi totale satisfaction même si j’étais parfois un peu agacé par l’empressement avec lequel le personnel me faisait remplir des enquêtes de satisfaction sur tablettes tactiles et l’insistance qui était la sienne pour me lui faire attribuer les évaluations les plus élevées. En février 2014, je recevais de mon concessionnaire une brochure qui me rappelait que les garanties Audi représentaient la sérénité en toutes circonstances. Et que mon véhicule bénéficiait d’une garantie globale de 2 ans. La confiance s’est néanmoins brisée brutalement bien avant le scandale international des logiciels tricheurs.

Image with Audi and Volkswagen

En effet, le 17 février 2015, après 21 mois et 88.000 kms, mon AUDI A4 tombe en panne un matin sur l’autoroute, après une dizaine de kilomètres parcourus. Le verdict est implacable : disque d’embrayage. Coût plus de 3.200 euros. Le choc vient de l’annonce que la garantie ne serait pas applicable en l’absence de fuite d’huile. L’employé de chez AUDI Mazuin est sans appel par rapport à ma question : la réparation est à votre charge, l’embrayage AUDI ne peut être défectueux. Vous avez dû rouler avec le pied sur la pédale d’embrayage (quand on conduit depuis 40 ans et que son apprentissage a été fait par son père garagiste, cela fait plaisir). Et puis l’estocade : si vous n’êtes pas content, vous n’avez qu’à prendre un avocat et aller en justice. Vous ne serez pas le premier à perdre. Le plus surprenant, probablement, pour un technicien de l’évaluation, c’est la réponse qui m’a été faite, lorsque, après avoir repris mon véhicule réparé, j’ai interrogé le préposé sur le fait que, ce jour-là, on ne me proposait pas de tablette numérique pour recueillir mon avis sur le service : pas besoin, on a bien vu que vous n’étiez pas content.

Faut-il dire qu’il s’agissait de quelque chose de plus profond qu’une insatisfaction ? Il s’agissait d’un véritable sentiment de trahison et, surtout, d’une rupture de confiance. Six mois avant le scandale Volkswagen-AUDI. L’enquête que j’ai menée à ce moment m’a donné des indices et m’a permis de récolter des témoignages, sans toutefois pouvoir le démontrer, de la fragilité des embrayages sur ces modèles, autant que de la morgue sinon de l’arrogance du constructeur à ce sujet. Néanmoins, j’ai préféré croire que le problème résidait davantage chez le concessionnaire que dans la marque.

Le courrier-circulaire – puisque non signé et adressé à Chère Madame, cher Monsieur – que j’ai reçu le 7 octobre 2015 avec le logo d’Audi, signé par le directeur Audi Import Belgique, confirme cette arrogance. Il y est indiqué que c’est le groupe Volkswagen qui a déclaré avoir installé un logiciel permettant de diminuer le niveau d’émissions d’oxydes d’azote lorsque les véhicules sont testés. Que c’est le groupe Volkswagen qui a identifié mon Audi parmi les véhicules trafiqués, que ni le distributeur ni nous (s’agit-il d’Audi ou du directeur Import ?) n’étions au courant de ces irrégularités, qu’ils regrettent. Ainsi, le groupe Volkswagen est-il cité quatre fois, comme un agent extérieur au système dont Audi aurait été la victime [5].

2. Les circuits courts de la malbouffe

Après cette affaire Volkswagen-Audi, la plupart des commentaires lus sur les réseaux sociaux, entendus dans les différents médias, ainsi que les prises de parole du monde politique, toutes tendances confondues, tendent à dénoncer le capitalisme non régulé, s’emportent sur le profit, les groupes économiques et financiers sans scrupules, etc. Ils y opposent souvent un autre modèle, qui est celui du développement durable, de l’environnementalisme, voire de l’écologie politique.

C’est pour cette raison que je veux opposer à ce premier exemple, lié à une expérience personnelle mais à vocation mondiale, une autre situation, très différente, mais qui, en rassemblant ces deux expériences, va nous obliger à tirer des conclusions plus nuancées.

A quelques kilomètres à peine de ce garage Audi, sur la même grand-route, est située une grande surface dont j’aime beaucoup le principe, et dont je ne citerai pas l’enseigne, car ses capacités financières ont peu à voir avec un groupe mondial de l’automobile. Il s’agit d’un magasin d’alimentation qui s’est donné comme objectif l’émergence d’un comportement d’achat en faveur des produits locaux. On y trouve en effet plusieurs centaines sinon pas loin de 1.000 produits qualifiés d’authentiques, fournis par 150 producteurs, dont une bonne partie est fabriquée à une distance de moins de 30 kms du point de vente. L’entreprise, qui a remporté plusieurs labels dans ce domaine, se qualifie d’entreprise durable et innovante et se veut partenaire de clients actifs et responsables. Par un concours de circonstances, j’ai découvert ce magasin à peu près au moment où je changeais de voiture et je m’y suis rendu assez régulièrement pour acheter des produits alimentaires, en particulier des produits laitiers, des fruits et un peu de viande, provenant de boucheries et de fermes locales. J’ai largement recommandé ce magasin autour de moi, dans ma famille, auprès de mes amis. Jusqu’au jour…

Jusqu’au jour de juin 2015 où, revenant de Namur, j’y fais quelques courses rapidement et rentre chez moi. Alors que je préparais les banales saucisses merguez achetées dans ce magasin dit durable, mon attention a été attirée par une étiquette imprimée, figurant au dos de l’emballage. Il s’agissait de l’étiquette des ingrédients que contient le produit en vertu de la réglementation européenne [6] :

Viande de bœuf 79 %. sauce (eau, sambal (piment rouge, acidifiant (E260)), sel, huile de SOJA. amidon modifié (maïs), protéine de LAIT. épices. colorant (E160c), stabilisants (E450, E451), épaississants (E412, E415), conservateur (E202, E211). GLUTEN. OEUF. POISSON. MOUTARDE. CELERI, eau, fibre végétale (bambou). stabilisants (E262. E331). sel. antioxydants (E301, E300)

Je ne garantis évidemment pas à 100 % la qualité de la transcription, compte tenu de la taille de la police de caractère. La lecture de la notice laisse tout de même l’impression d’avoir traversé l’Europe autoroutière de part en part. N’étant pas chimiste [7] (bien qu’ayant fait des humanités latin-sciences), c’est probablement l’idée du poisson dans la merguez qui m’a probablement heurté le plus, ainsi que la mention Bien cuire / Goed doorgaren, ce qui, pour de la viande de bœuf ne se justifiait pas nécessairement a priori. Ma réaction a été simple et lucide. J’ai jeté les 324 grammes du corps du délit à la poubelle et je n’ai plus mis, ni ne mettrai plus, les pieds dans ce magasin. Vous avez dit confiance ?

Conclusion : le développement durable comme éthique de responsabilité

Pour sortir du côté anecdotique de ces deux histoires, il s’agit de renouer avec la question de l’avenir du développement durable, en tirant quelques leçons de ces deux expériences humaines, à la fois générales et intimistes.

Le réflexe scientifique nous renvoie vers un référentiel et vers une question. Le référentiel est une définition du développement durable, acceptable par tous. La question est de savoir en quoi ce type de développement est concerné par ces deux expériences ainsi que ce que cela peut signifier pour l’avenir de nos civilisations.

Je ne perdrai pas votre temps et le mien sur la question de la définition du développement durable. La meilleure reste pour moi celle du rapport Brundtland. Il y est question, vous le savez, de répondre aux besoins du présent sans aliéner la capacité des générations futures à faire face aux leurs [8]. Néanmoins, on oublie souvent les deux priorités qui suivent : l’attention que nous devons aux plus démunis et les limites que les techniques et l’organisation sociale imposent à l’environnement.

Vous me direz – et vous aurez raison – que les plus démunis se moquent comme un poisson d’une pomme des logiciels tricheurs qui aliènent la santé des conducteurs et de leur famille et que, de surcroît, ils ont peu l’occasion de faire la fine bouche sur la qualité du blanc de poulet, du thon ou du haché qu’ils trouvent sur des marchés plus accessibles. Certes. Je vous répondrai donc que le cynisme qui semble prévaloir dans l’ensemble des chaînes de valeurs, à commencer par celles qui sont qualifiées de premium ou de durable, de bio ou de local (le fameux terroir) – constituant aujourd’hui comme une autre forme de luxe –, présage le pire quand on se fournit dans les plus grandes surfaces non labellisées. Parallèlement, on pourra mettre en évidence le fait que la vigilance des citoyens et des ONG, le contrôle des organismes publics ad hoc – comme l’EPA aux États-Unis ou l’AFSCA en Belgique en matière alimentaire –, constituent des garde-fous. On pourra considérer également que chacune des crises majeures – catastrophe de l’Union Carbide à Bhopal, poulets à la dioxine en Belgique, sang contaminé en France, vache folle en Grande Bretagne, catastrophe impliquant Tepco à Fukushima Daiichi, viandes de cheval de course sur le marché alimentaire, logiciel tricheur du groupe Volkswagen-Audi, pour n’en citer que quelques-unes –, constituent des expériences d’apprentissage du développement durable.

Revenant au Rapport Brundtland, on se rappellera que celui-ci préconise la recherche de l’harmonie, c’est-à-dire une combinaison heureuse entre les éléments d’un système qui fait que ceux-ci concourent au même effet d’ensemble lui permettant d’atteindre ses finalités. Ainsi, le développement durable active-t-il une série de sous-systèmes qui permettent la cohérence de l’ensemble et contribuent à la réalisation de ses objectifs : la participation effective des citoyens à la prise de décisions, la capacité de dégager des excédents économiques et de créer des compétences techniques sur une base soutenue et autonome, celle de trouver des solutions aux tensions nées d’un développement déséquilibré, le respect de l’obligation de préserver la base écologique en vue du développement, la recherche de solutions technologiques nouvelles, les réponses aux questions internationales en matière d’échanges et de financement, la souplesse administrative permettant de s’autocorriger, c’est-à-dire surtout les processus d’évaluation [9].

Le Rapport Brundtland a abordé également le rôle des sociétés transnationales, notamment dans le secteur de l’automobile, un des sujets qualifiés de très sensibles pour l’environnement (p. 72). La Première Ministre norvégienne et son équipe des Nations Unies appelaient d’ailleurs à la réduction de la pollution atmosphérique urbaine et industrielle et regrettait la faiblesse de la lutte contre la pollution provenant des automobiles en montrant que celle-ci avait des effets systémiques tant sur l’environnement global que sur la santé humaine (p. 143-144). Sur les questions alimentaires, le rapport développe la sécurité mondiale d’approvisionnement plutôt que la question de la qualité à l’égard de la santé, sauf en cas d’accident nucléaire.

Nous avons bien vu, néanmoins, que les réponses aux questions que nous avons posées, aux expériences que nous avons vécues ou observées n’étaient pas techniques ni normatives, d’autant qu’en l’occurrence, les normes existent. Les réponses que nous recherchons, les garde-fous que nous appelons de nos vœux, sont d’une autre nature : ils sont moraux, éthiques. Dans la dernière partie de son rapport de 1987, Gro Hartlem Brundtland écrivait avoir essayé de montrer de quelle façon la survie de l’humanité et son bien-être peuvent dépendre de la façon dont on saura élever le développement durable au rang d’une éthique mondiale (p. 252). C’est exact que cette exigence d’intégrer les générations futures comme parties prenantes de notre développement a renforcé l’exigence et l’urgence d’une réflexion sur la responsabilité et sur les choix qui la soutendent. A la suite de Max Weber [10], puis d’Hans Jonas [11], les sociologues Yvan Droz et Jean-Claude Lavigne l’affirmaient, eux qui renvoyaient à la question du sens et du “pour quoi ?“, à une intelligence critique, comme on devrait le faire d’ailleurs en prospective, pour justement éviter que ce soit l’être humain qui soit oublié ou sacrifié [12] . Dans la même inspiration, Pierre Calame a lui aussi annoncé que l’éthique du 21ème siècle serait une éthique de la responsabilité, parce que la responsabilité n’est rien d’autre que l’autre face de l’interdépendance (cette fois étendue à l’échelle de la planète) et la face cachée du droit [13].

C’est là, probablement, que réside l’avenir du développement durable : dans sa capacité de se transformer, au delà des objectifs internationaux, des directives et des règlements, en une conscience commune et partagée, en une morale qui prévale sur les petits bénéfices, les tricheries médiocres et les tromperies malsaines. Une vraie éthique de responsabilité qui restaure la confiance des femmes et des hommes dans un être humain, un citoyen plus honnête, parce que davantage conscient qu’en contribuant au progrès de la trajectoire commune, il assume la survie de ses enfants et petits-enfants. Et, accessoirement, la sienne.

Faut-il rappeler le message de Václav Havel, lorsqu’il affirmait haut et fort que la vérité et l’amour devaient l’emporter sur les mensonges et sur la haine ? C’est le Professeur Pavel Novacek, responsable du Nœud d’Europe centrale du Millennium Project et auteur d’un remarquable ouvrage sur le développement durable, qui rappelait ces paroles du président-philosophe : je n’ai pas l’illusion d’être celui qui va changer le monde. Néanmoins, j’agis selon le principe que chacun d’entre nous est tenu d’œuvrer comme s’il était capable d’améliorer le monde entier [14].

Et nous savons que la tâche paraît infinie et que, effectivement, nous ne serons jamais assez nombreux pour y faire face.

Philippe Destatte

https://twitter.com/PhD2050

Sur le même sujet, voir : Transition énergétique et « stratégies subversives »

[1] Jacques LESOURNE, L’articulation prospective, stratégie et management, Futuribles , 27 avril 2000. – Jerome C. GLENN, Elizabeth FLORESCU and The Millennium Project Team, 2015-16, State of the Future, p. 208, Washington, The Millennium Project 2015.

[2] Ce texte est la version française d’une communication présentée à l’Université Palacký à Olomouc (République tchèque), le 29 octobre 2015, dans le cadre de la conférence Searching for Sustainable Living, Different Approaches, Shared Vision, en collaboration avec l’EADI (European Association of Development Research and Training Institutes), le Club de Rome (European Research Centre) et le Millennium Project.

[3] EPA, California Notify Volkswagen of Clean Air Act Violations / Carmaker allegedly used software that circumvents emissions testing for certain air pollutants. Release Date: 09/18/2015 http://yosemite.epa.gov/opa/admpress.nsf/bd4379a92ceceeac8525735900400c27/dfc8e33b5ab162b985257ec40057813b!OpenDocument#_ga=1.10414069.1186781118.1445769985

[4] Enquête de satisfaction, San Mazuin, 24 mai 2015.

[5] Courrier de Didier Willems du 7 octobre 2015. Concerne : votre Audi.

[6] Règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.

[7] On trouvera néanmoins à cette adresse une liste rouge des additifs alimentaires : http://www.naturopathie-holistique.fr/liste-rouge-des-additifs-alimentaires-(danger)-partie-1-15-104.html

[8] Philippe DESTATTE, Foresight: A Major Tool in tackling Sustainable Development, in Technological Forecasting and Social Change, Volume 77, Issue 9, November 2010, p. 1575-1587.

[9] Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous, Québec, Editions du Fleuve et Publications du Québec, 1988. – Our Common Future, Report of the World Commission on Environment and Development, UNEP, 1987, A/42/427. http://www.un-documents.net/wced-ocf.htm

[10] Max WEBER, Le savant et le politique, Paris, Plon, 1995.

[11] Hans JONAS, Le principe responsabilité, une éthique pour la civilisation technologique, Paris, Cerf, 1990 (1979).

[12] Yvan DROZ, Jean-Claude LAVIGNE, Ethique et développement durable, p. 24 et 8, Genève, Institut universitaire d’Etudes du Développement, 2006.

[13] Pierre CALAME, Sur l’œconomie : la méthodologie de la réinvention, à la fois sociétale et managériale, de la gouvernance, Actes de la Conférence-débat du Réseau Intelligence de la Complexité, avec le concours de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme – FPH, présidée par Pascal PETIT, p. 13, Paris, 25 novembre 2009.

[14] Pavel NOVACEK, Sustainable development, p. 314, Olomouc Palacky University, 2011. – P. NOVACEK, Sustainable Development or collapse, Regeneration and Transformation ? From Noah’s Zrk to the Titanic and Back again, Olomouc, Palacky University, 2015.

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